La Maison St-Nicolas : Historique
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Le corps principal de la Maison Saint Nicolas aurait été construite par le bourgmestre Philippe Van der Elst (de 1889 à 1904) avant 1900 . Par contre, elle n’existait pas avant 1842, comme l’atteste le Plan Popp (réalisé entre 1866).
1850-1907 : propriété du Notaire de Ro (qui était propriétaire du Château meudon).
L’historien Verbesselt écrit :
« Wannes Coomans was een ander geval ; Aan de herberg was ook een zaal gehecht die officieel de "Rubenszaal" heette en werd gebouwd door Luppe van de Liefde, de burgemeester... Il elk geval was ze het centrum van het gemeenschapsleven van Over-Heembeek. Waren er gevestigd: de Fanfare "De Eendracht, alias de Kipkap, de toneelkring “Rust Roest” waarvan vader Coomans een steunpilaar was, de voetbalploeg van Heembeek… »
— Zo was Heembeek p. 100
La salle (Rubenszaal) a été bâtie en 1895 par Philippe Van der Elst, bourgmestre de NOH (1831-1903). Celui-ci l’aurait ensuite vendue au notaire De Ro. La vente
publique de la salle ainsi que de l’estaminet eut lieu en 1919 (cfr affiche). Le cabaretier et locataire depuis 1890 (ou même avant) était Jean-Baptiste Coomans (1858-1942). Il était aussi le fondateur de la compagnie de théâtre « Rust Roest » fondée en 1896. Suite à la gangrène, il ne possédait qu’une jambe.
La salle était aussi le siège de la fanfare « De Eendracht » (l’Union), depuis 1895 et jusqu’en 1967 (ou fanfare de Kipkap ?). Jean-Baptiste Coomans loue la
maison en 1919. Il fit construire la salle de fête sur le terrain potager.
La salle reçoit le nom de « Rubenszaal ». Ensuite local de la fanfare De Eendracht S.Niklaas (Kip kap). Bien après du groupe théatral (encore existant) le « Rust Roest » dont les étendards ont été retrouvés dans notre grenier (porte-manteau de l’auberge).
- Le cabaret fut racheté par monsieur Albert Servaes vers 1930-1940
- Le théâtre « Rust Roest » a joué dans la salle jusqu’en 1961, date à laquelle la salle a été déclarée impropre par les pompiers.
- Dans la salle Coomans eurent lieu beaucoup de bals populaires, fêtes de carnaval et fêtes Sainte Cécile (fête de la fanfare de Kipkap). Elle fut aussi le local du premier club de football avant la guerre.
En 1944, après la libération, fut organisé le « bal des anglais ». Des militaires y ont parfois logé pendant la guerre.
- Après la mort de Jean-Baptiste Coomans, sa fille Rosalie et son mari Pierre Van Waeyenbergh tenaient l’estaminet (cfr photo 1966) ; après leur décès en 1967, la soeur de Rosalie, Maria Coomans (célibataire) a continué l’affaire encore quelques mois.
- En 1953, Monsieur Roland loue la salle Coomans. En 1955, l’église saint Nicolas devient Centre Culturel de Bruxelles.
Maria Coomans reste fortement attachée aux animations culturelles. En 1955 il crée : « l’Art chez nous », puis le 15 mai 1968, il crée le Centre Culturel Bruxellois dont l’ancien café Coomans devint le « foyer ». ?, suite à un contact avec le propriétaire Jan servaes, rencontré par Mr Roland à Nederookerzeel.
En 1968, le café et la salle Coomans a été transformé en « foyer culturel de Bruxelles » du CCB et est inauguré le 15 mai 1968.
La salle Coomans était baptisée du nom de « l’oasis ». Plusieurs fêtes familiales y eurent lieu.
Le Mouvement Populaire Familial (MPF) y organisa une fête de saint Nicolas (cfr photos ci-joint) tint c’était un mouvement chrétien où les familles se soutiennent dans l’éducation chrétienne des enfants. Madame Victor Michel donnait des causeries sur l’éducation chrétienne des enfants, sur leur éducation affective et sexuelle. « Comment cette éducation des parents devrait-elle se faire ? Par une école ? mais non, par une école de parents » écrit Alex Sengiers dans le périodique de l’association.
Des rencontres y furent également données sur la culture populaire ainsi que des films. « Ce qui caractérise le M.P.F. c’est le dévouement spontané, le désintéressement, le souci constant du prochain, en un mot la fraternité. » (Journal Contact 1955.1)
- Dans le cadre du Centre culturel, une maison de jeunes prenait forme en septembre 1969. Sous l’impulsion de Filip Roland, cette maison ouverte aux jeunes de 15 à 22 ans, deviendra une émulation pour le quartier ainsi que pour ceux qui sont venus s’y enrichir en participant aux travaux créatifs, à l’écoute de la musique, à l’organisation des ciné-club, à la pratique de la danse, aux grandes randonnées. Il y avait aussi un atelier de bricolage « De Uil » pour les enfants.
Le premier but du Gloomy-club était d’être un point de contact entre les jeunes, un lieu de rencontre dans une atmosphère jeune.
Le 22 septembre 1989, le foyer culturel devint la Maison saint Nicolas, propriété de la Fraternité Saint Nicolas, Foyer spirituel et communautaire chrétien.